Billet — Histoire de la photographie
Avril 2020
Qui se cache derrière HDRinstant et Archive’Up ?
Billet — Histoire de la photographie
Avril 2020
Qui se cache derrière HDRinstant et Archive’Up?
Du haut de ses 78 ans, Jacques Joffre est toujours animé par son amour pour la photographie. Ayant breveté sa technologie, ce professionnel n’a rien perdu de son ambition et de son goût du travail. Enseignant chercheur, photographe puis créateur du logiciel Photomatix, Jacques veut continuer à développer sa carrière professionnelle.
Du haut de ses 78 ans, Jacques Joffre est toujours animé par son amour pour la photographie. Ayant breveté sa technologie, ce professionnel n’a rien perdu de son ambition et de son goût du travail. Enseignant chercheur, photographe puis créateur du logiciel Photomatix, Jacques veut continuer à développer sa carrière professionnelle.
Une passion née au Maroc

Une du magazine anglais Photography.
Photographie de Jacques Joffre, Balade à Chefchaouen, 1977
Une passion née au Maroc

Une du magazine anglais Photography.
Photographie de Jacques Joffre, Balade à Chefchaouen, 1977
Le succès d’un premier logiciel
C’est en découvrant progressivement les innovations dans le domaine que Jacques décèle quelques problèmes quant à l’exposition lumineuse. La photo panoramique 360° ne permet pas une optimisation de la luminosité, les zones d’ombres et les zones très lumineuses entachent le rendu final. Pour pallier ce problème, Jacques propose à ses élèves de mener avec lui une recherche dans le but de développer un logiciel de création d’images HDR. C’est ainsi que Photomatix voit le jour, se basant sur trois photos prises avec des expositions différentes, la technologie harmonise ainsi la dynamique lumineuse de chaque partie de la photo. Le logiciel connait un vrai succès.

Portrait de Jacques Joffre, 2013
Le succès d’un premier logiciel
C’est en découvrant progressivement les innovations dans le domaine que Jacques décèle quelques problèmes quant à l’exposition lumineuse. La photo panoramique 360° ne permet pas une optimisation de la luminosité, les zones d’ombres et les zones très lumineuses entachent le rendu final. Pour pallier ce problème, Jacques propose à ses élèves de mener avec lui une recherche dans le but de développer un logiciel de création d’images HDR. C’est ainsi que Photomatix voit le jour, se basant sur trois photos prises avec des expositions différentes, la technologie harmonise ainsi la dynamique lumineuse de chaque partie de la photo. Le logiciel connait un vrai succès.

Portrait de Jacques Joffre, 2013
L’envie constante d’entreprendre
Toujours animé par le challenge, Jacques souhaite aller plus loin et voit une vraie opportunité dans le futur du HDR. La méthode traditionnelle de création d’images HDR comporte en effet une limite. Le laps de temps entre la prise des trois photos à expositions différentes engendre des trainées fantomatiques lorsqu’il y a du mouvement. Cette méthode implique donc que les sujets soient statiques et la prise de vue immobile.
Amateur d’astrophotographie, l’entrepreneur s’intéresse par ailleurs aux techniques, si particulières, utilisées pour photographier les objets du ciel profond. Afin de capturer une galaxie ou une nébuleuse de ce ciel nocturne, les expositions sont en effet longues, de quelques minutes à plusieurs jours. Lui vint alors l’idée d’utiliser la vidéo pour traiter en HDR non seulement des sujets en mouvement, mais également des prises de vue sombres.
« Je me suis donc inspiré de cette manière de traiter l’image tout en sachant que le mouvement du ciel serait foncièrement différent de celui d’une danseuse. »

L’envie constante d’entreprendre
Toujours animé par le challenge, Jacques souhaite aller plus loin et voit une vraie opportunité dans le futur du HDR. La méthode traditionnelle de création d’images HDR comporte en effet une limite. Le laps de temps entre la prise des trois photos à expositions différentes engendre des trainées fantomatiques lorsqu’il y a du mouvement. Cette méthode implique donc que les sujets soient statiques et la prise de vue immobile.
Amateur d’astrophotographie, l’entrepreneur s’intéresse par ailleurs aux techniques, si particulières, utilisées pour photographier les objets du ciel profond. Afin de capturer une galaxie ou une nébuleuse de ce ciel nocturne, les expositions sont en effet longues, de quelques minutes à plusieurs jours. Lui vint alors l’idée d’utiliser la vidéo pour traiter en HDR non seulement des sujets en mouvement, mais également des prises de vue sombres.
« Je me suis donc inspiré de cette manière de traiter l’image tout en sachant que le mouvement du ciel serait foncièrement différent de celui d’une danseuse. »

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